Visite des champs d'essais de culture de betterave sucrière sans labour du Projet Greenotec

La journée de visite débutait sur le champ Marbais I, où quatre modalités de préparation du lit de germination de la betterave sucrière en non-labour étaient comparées sur des critères agronomiques, économiques, environnementaux et techniques. Deux groupes ont été accueillis par E. Laloux, agriculteur exploitant le champ d’essai et par S. Weykmans, coordinateur technique et scientifique du Projet Greenotec.

Après une brève présentation de l’historique et des objectifs du Projet Greenotec, S. Weykmans a présenté en détail les modalités de l’essai et les résultats provisoires sur des panneaux didactiques. Les détails étaient également repris dans une brochure explicative remise à chacun des participants. La visite se poursuivait par un tour de plaine et une analyse commentée d'un profil cultural.

Un premier groupe constitué par les agriculteurs du Comice agricole de Tubize est arrivé en car en début de matinée. Plusieurs agriculteurs du Comice connaissaient particulièrement bien le sujet de la visite dans la mesure où ils pratiquaient déjà le non-labour sur leur exploitation agricole. La plupart d’entre eux suivaient toutefois des itinéraires techniques conventionnels. Le deuxième groupe comptait une proportion plus importante d’agriculteurs s’étant déjà essayés aux TCSL avec des expériences et des résultats divers. L’attention des agriculteurs a été particulièrement attirée par le profil cultural et le décompacteur exposé en bordure de champ. De nombreuses questions à son propos ont trouvé une réponse grâce à l’aimable collaboration d'E. Laloux.

L’après-midi se déroulait sur le champ Marchin III, sur lequel se tenait un essai comparatif de cinq modalités d’ameublissement en profondeur des sols en culture de betterave sucrière en non-labour. La majeure partie du programme de la visite, outre les points détaillés pour la visite de la matinée, a consisté en un échange des expériences respectives autour des profils culturaux permettant d’évaluer le degré d’ameublissement du sol réalisé par les différents décompacteurs. Les discussions ont également largement porté sur les très gros problèmes de ressuyage des sols rencontrés par bon nombre d’agriculteurs présents pour l’implantation des betteraves sous couvert au printemps.

Compte-rendu rédigé le 29/06/05 par S. Weykmans.