Recensement du matériel agricole TCS-SD en Région Wallonne - enquête

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Au vu des contextes économiques, climatiques et législatifs, de plus en plus d’agriculteurs se tournent vers des itinéraires techniques sans labour (et nous nous en réjouissons !). Comme vous le savez sûrement, la transition vers le non-labour et l’ACS demande parfois du matériel spécifique, souvent onéreux et parfois rare dans nos régions. Pour aider le partage, la location et pour avoir une vue d’ensemble du matériel existant en Wallonie, nous lançons une enquête afin de recenser le matériel agricole spécifique au TCS et SD. Aidez à améliorer notre base de données pour mieux vous conseillez en participant à l'enquête de recensement Greenotec. A terme, nous souhaiterions développer une carte interactive avec le matériel agricole disponible à la location ou via la prestation d'entrepreneurs agricoles. Merci à tous !

Participez à l'enquête

Matière organique des sols et intérêts agronomiques en Wallonie + infos Maec sol

Webinaire : matière organique des sols et intérêts agronomiques

Maec

Petit module de calcul maison qui vous aidera à estimer l'impact de la MAEC SOL sur votre ferme. A remplir avec les données de taux d'argile et le carbone de vos parcelles.

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Concernant l'ECO-REGIME couverture longue du sol

Concernant l'ECO-REGIME couverture longue du sol

Voici les avantages ✅ et les points d’attention ⛔️ de cette " nouvelle règle "

Toutes les cultures d’hiver, prairies et couverts dérobés ou non en place entre le 1er janvier et le 15 février rentrent dans le calcul. Cet éco-régime vise vraiment à couvrir plus longtemps les sols avant un semis d’une culture de printemps.

Les plus gros avantages de laisser courir ses couverts jusqu’à la mi-février, ou plus, est de leur laisser l’occasion de jouer pleinement leurs rôles : de piégeage de nitrates , fixation d’azote par les légumineuses , protection du sol, augmentation de la biomasse aérienne et racinaire , augmenter la structure naturelle du sol et la biodiversité (nourrir les vers de terre , auxiliaires etc) ...

Points d’attention

Un point important pour la conservation des rendements est d’éviter un effet dépressif sur la culture suivante. Pour éviter ces phénomènes (assèchement du sol, blocage des éléments nutritifs, gène mécanique à l’implantation), il est important de détruire le couvert 30 à 45 jours avant le semis de la culture suivante. Cela risque d’être juste pour le semis des betteraves dans certaines régions..

Comment détruire pour bénéficier de l’éco-régime :

• Le pâturage des couverts peut se faire sans contrainte de dates

• A partir du 15 janvier, la destruction peut se faire avec un broyeur ou des rouleaux sans travailler les racines du couvert (permet de bénéficier des gelées, si il y en a  pour blesser et détruire ses couverts à l'aide de rouleaux)

• Après le 15 février, il est possible de détruire chimiquement et mécaniquement (outils à disques, à dents , labour,..) ses couverts.

En sol très argileux > 35%, le fait de garder ses couverts jusque mi-février, ne donnera plus l’occasion d’avoir un labour hivernal qui « mûrit » afin de permettre l’évolution du futur lit de semences (alternance humectation – dessication , gel et dégel ). Des espèces drainant et séchant assez bien les sols seront nécessaires (graminées, phacélie ,..) et devront être semées tôt et détruites le plus tôt possible dans le respect des dates.

Attention que le calcul pour rentrer dans les différentes tranches (15 euros, 30 euros et 45 euros de l’hectare) n’est pas si simple et est fait pour que même ceux qui ont presque la totalité de leur ferme en prairies permanentes et temporaires doivent fournir un petit effort en plus que les pourcentages (70, 80 et 90%). Il faudra en effet ajouter à cela le taux de 0.1 à 0.05 du nombre d’hectares de prairies par rapport à la surface totale, et ce, en fonction du seuil voulu...

  • Seuil « d’entrée » (15 euros/ha sur l’ensemble de la surface de l’exploitation) : 0,7 + (0,1 x nombre d’hectares de prairie temporaire et permanente sur surface totale) ;
  • Seuil « intermédiaire » (30 euros/ha sur l’ensemble de la surface de l’exploitation) : 0,8 + (0,1 x nombre d’hectares de prairie temporaire et permanente sur surface totale) ;
  • Seuil « optimal » (45 euros/ha sur l’ensemble de la surface de l’exploitation) : 0,9 + (0,05 x nombre d’hectares de prairie temporaire et permanente sur surface totale).

Voir exemples dans le lien ci dessous.

Pour bénéficier de cet éco-régime en 2023, il faudra absolument introduire pour la mi-décembre au plus tard une déclaration anticipée sauf dans certaines situations (lire document ci-dessous pour tous les détails et infos générales)

N’hésitez pas à contacter Greenotec pour l’élaboration de vos futurs couverts, même si on est bien conscients qu’il est un peu trop tard pour cette année...

Déclaration anticipée

Semer les couverts dans le sec ou attendre la pluie ?

Un grande question à laquelle beaucoup d’entre vous sont confrontés actuellement. Partagés entre semer le plus tôt possible pour maximiser le potentiel de développement des couverts ou attendre une pluie pour sécuriser la levée. Voici quelques éléments pour y voir plus clair en fonction de vos situations :

Tout d’abord, il faut savoir que l’énergie solaire qui frappe le sol, et donc la photosynthèse potentielle est beaucoup plus importante en aout que les autres mois de l’année. Il faut environ un 1.5 jours de septembre et 2.5 jours d’octobre pour avoir la même énergie que 1 jour d’aout (Source IRM). En d’autres termes : un couvert semé fin aout aura un potentiel de développement 2x plus faible qu’un couvert semé début aout.

Ce potentiel est bien entendu lié aux conditions de semis et surtout l’humidité du sol et la pluviométrie. Après la moisson, l’humidité du sol chute rapidement. L’idéal est de semer au plus proche de la moisson, idéalement dans un délai de 24h à 48h.

Ce dessèchement du sol est accentué par les travaux de sols, qui cassent la capillarité et vide le sol de son humidité sur la profondeur de travail. Si la parcelle est dans un mauvais état structural, un décompactage sera toutefois peut-être nécessaire. Celui-ci pourra se faire idéalement avec des dents étroites pour limiter la perturbation du sol et sera suivi par un roulage afin de refermer la terre et conserver l’eau du sol. Un déchaumage léger (4-5cm) peut quant à lui être bénéfique, en cassant le capillarité et limitant l’évaporation de l’eau su sol. Il permettra également de démarrer la dégradation des chaumes.

Nous vous conseillons donc de semer dès que possible, surtout si une pluie est prévue dans les prochains jours. Les semis après la pluie donnent souvent des résultats plus aléatoires. Attention de ne pas trop affiner le sol pour limiter la formation d’une croute. En limons battants, si le sol est travaillé, un semis juste après la pluie est à privilégier.

Le choix des espèces va aussi être important pour assurer la réussite des couverts. Certaines espèces sont plus résistantes au sec que d’autres : Les seigle, radis, moutarde, sarrasin ont besoin de moins d’humidité que l’avoine, le ray-grass ou la phacélie pour lever. Les grosses graines (féveroles, vesces, tournesol) germeront moins vite que les plus petites mais résisteront mieux au sec par la suite. Dans tous les cas, nous vous conseillons de semer profond (>3-4cm) pour placer les graines au plus près de la fraicheur et pour limiter les risques de levée/dessèchement, que pourraient provoquer une petite pluie de 2-3mm sur une graine semée superficiellement. Le tableau ci-dessous vous aidera également à faire vos choix en fonctions des techniques de semis envisagées.

Dans le cas où vous choisissez de semer en direct, les effluents d’élevage pourront toujours être épandu sur le couvert en place, durant une période moins chaude (début septembre). Si le couvert est composé majoritairement de graminées, il est même possible de décompacter dans un couvert en place, lorsque le sol est moins sec.

Une image contenant table

Description générée automatiquement

 

PERSPECTIVES AGRICOLES N°412 - Juin 2014

Plus de légumineuses dans les couverts : Le PGDA enfin modifié

Les ministres Tellier et Borsus ont accepté une modification du PGDA concernant la proportion maximale autorisée de légumineuses dans les couverts, à savoir 50% en poids de semences.

Auparavant, cette proportion, basée sur le poids de semences empêchait l’utilisation de légumineuses à gros PMG (Féveroles, pois, vesces). Désormais, le proposition autorisée de légumineuses dans les couverts est toujours de 50% mais en pourcentage des doses pures. Cette méthode de calcul permet de prendre en compte les différences de PMG et de vigueurs des différentes espèces.

Par exemple, pour un mélange composé de 4 espèces dont deux légumineuses. La dose de semis est calculée en prenant les doses pures de chaque espèces et en les divisant pour 4.

Couvert

Dose unitaire (kg/ha)

Dose en mélange (kg/ha)

Phacélie

10

2,5

Radis chinois

10

2,5

Féverole

200

50,0

Vesce commune

50

12,5

TOTAL

67.5 kg/ha

Le tableau reprenant les densités de semis des différentes espèces de couverts sera bientôt disponible sur le site de Protecteau. En attendant, nous vous conseillons d’utiliser les tableurs du GIEE Magellan, disponibles sur notre site web

Le prochain Festival de l'agroécologie et de l'agriculture de conservation (FA2C) aura lieu le 19 et 20 juin 2024 à Fexhe-le-Haut-Clocher

Save the date - FA²C 2024 - 19 et 20 juin 2024

Il était une fois dans nos sols Bande Annonce

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS NOS SOLS Bande Annonce (Greenotec 2021)

Notre Film-documentaire sera rediffusé au cours de l'année et le planning de diffusions sera disponible ici même et sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/GreenotecASBL

Si vous voulez le diffuser pour une occasion spéciale, veuillez-nous contacter dans l'onglet contact ci-dessus.

Le colza associé en Images

Saison culturale du colza associé en images

Les agriculteurs developpent une agriculture plus respectueuse de l'envirronnement. Ils mettent en place l'Agroécologie sur leur exploitation.

Qu'est ce que l'Agroécologie ?

Maximiser les services écosystémiques sur l'exploitation pour diminuer voir supprimer :

  • Les engrais chimiques
  • Les pesticides
  • Le travail du sol

Les principes de l’agroécologie

1. Réduire l’utilisation d’intrants et de substances artificiels qui nuisent à l’environnement

  • Favoriser les intrants "locaux" permettant d'effectuer des interactions biologiques,
  • Utiliser des plantes captant naturellement de l'azote atmospherique et le restituant à la culture suivante,
  • Usage systématique d’engrais verts et d'intercultures,
  • Rotation des cultures,
  • Utiliser des associations de plantes pour diminuer les attaques d'insectes,
  • Diminuer les passages d'outils et donc de consommation de fuel.

2. On augmente la couverture

  • Pour minimiser l’érosion des sols,
  • Pour couvrir le sol et diminuer l'implantation des mauvaises herbes,
  • Pour diminuer la perte d’eau et d’humidité,
  • Pour éviter de poluer les nappes.

3. Promouvoir une activité biologique des sols, afin que ceux-ci deviennent plus fertiles.

  • Limiter le travail du sol pour un sol vivant,
  • Nourrir son sol avec de la matière organique pour activer cette activité biologique.

4. Maintenir la richesse des écosystèmes,

  • Association de cultures
  • Rotation des cultures
  • Integration des élevages
  • Augmenter les habitats (haie, zone refuges, bandes fleuries,..)

 

La recherche

Nous étudions le travail de sol (Strip-Till, TCS, SD...), la gestion des couverts végétaux (intercultures courtes, destruction des couverts...), ainsi que l'optimisation des itinéraires techniques en grande culture (colza associés...) via des essais de terrain répétés sur plusieurs années.

La vulgarisation

Tous les ans nous organisons de nombreuses journées d'étude:

  • Coins de champ: visite et présentation des résultats d'essais
  • Conférences organisées autour d’une thématique avec interventions d’experts
  • Organisation de journées d’études
  • Organisation de voyages d’études

 

Le Conseil

Conseil aux agriculteurs sur base des résultats obtenus grâce aux expérimentations menées.

En contrepartie d'une cotisation annuelle de 20 €, tout agriculteur (Belgique ou étranger) peut s'affilier à l'association et bénéficier :

  • d'un accès permettant de consulter l'ensemble des résultats des recherches menées par l'association sur les TCS
  • de newsletters envoyées par email
  • d'invitations personnelles aux journées d'étude que l'association organise

Demande d'affiliation

Avec le soutien financier de la région Wallonne: