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Colmatage drains
Cultures intermédiaires et drainage : un bon ménage ?
Introduction
Suite aux interpellations de plusieurs agriculteurs quant au risque de colmatage des drains par des cultures intermédiaires aux systèmes racinaires profonds comme la moutarde, il nous a paru utile de faire le point sur cette question. Ainsi, de nombreux contacts téléphoniques avec des institutions de recherche et de conseil agronomiques, des entreprises de pose et de débouchage des drains, mais également des agriculteurs pratiquant les cultures intermédiaires sur des terres drainées (en Wallonie, en Flandres et dans le Nord de la France), ont complété des recherches bibliographiques en bibliothèque et sur Internet. Les quelques paragraphes suivants sont le compte-rendu de cette enquête.
Le colmatage racinaire par les cultures intermédiaires
Mythe ou réalité ?
Les erreurs de pose sont des facteurs déclencheurs
Une gradation du risque selon les espèces ?
La nature des espèces pouvant être incriminées ne fait actuellement l’objet d’aucun classement précis, aussi bien en matière de plantes cultivées que de couverts. On retrouve dans la littérature une liste d’espèces considérées comme dangereuses pour la vie d’un réseau : elle comprend quasiment toutes les espèces cultivées ! Du côté des adventices on notera que le chardon, l’ortie, le pissenlit ou la prêle sont souvent incriminés.
Sur le terrain, on note cependant que les témoignages soulignant l’action de la luzerne ou du colza sont fréquents, à tort ou à raison. Quoi qu’il en soit, certains entrepreneurs en drainage agricole refusent de garantir l’efficacité du réseau si dans les cinq années qui suivent la pose la parcelle reçoit un colza ou une luzerne.
Concernant la moutarde en couvert, même si des rumeurs planent quant à son agressivité sur les tuyaux, aucun cas avéré n’a pu être relevé. Même si certains restent méfiants quant à une implantation précoce (et donc une végétation longue avec un bon enracinement), d’autres cultivent depuis dix ans cette espèce en interculture sans avoir jamais fait face à des problèmes sur leur réseau.
Une gradation du risque selon le type de drains ?
En conclusion
Article rédigé le 14/05/2008 par Nicolas Lefebvre et Sébastien Weykmans, avec l’aimable collaboration de la FUSAGx, de l’UCL, de l’ASBL APPO et d’Arvalis Institut du Végétal.
Source bibliographique : CONCARET J. (1981). Drainage agricole. Théorie et pratique. Dijon, F. Institut national de la Recherche agronomique, pp. 236-239.
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Publié le: 2008-05-13